tag:blogger.com,1999:blog-194794607863656781.post9028879885815596132..comments2024-03-27T22:06:39.011-07:00Comments on La Vache cosmique, blog philosophie de David Dubois: Gourous et abusDavid Duboishttp://www.blogger.com/profile/12392834476381185578noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-194794607863656781.post-13750446603306190992015-02-02T05:02:06.163-08:002015-02-02T05:02:06.163-08:00Bonjour à tous. Je me permet de commenter ici pour...Bonjour à tous. Je me permet de commenter ici pour partager un article que je viens d'écrire sur le sujet.<br />Je mentionne aussi d'autres scandales sexuels fameux dont certains très récents.<br />C'est ici :www.yoganova.frarnaudhttps://www.blogger.com/profile/15681815099680425108noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-194794607863656781.post-19697799120103788392015-01-18T02:26:19.170-08:002015-01-18T02:26:19.170-08:00"Le Guru véritable ne vous quitte jamais. Où ..."Le Guru véritable ne vous quitte jamais. Où que vous soyez, Il est en vous, car Il est votre propre Être. Quand j'ai quitté Ramana Maharshi, en 1947, je ne me "séparais" pas de mon Maître, parce que je savais qu'Il serait avec moi où que j'aille.<br /><br />A cette époque, il régnait un trouble considérable au Panjab et la plupart des membres de ma famille y résidaient encore. Comme je ne lisais pas les journaux, je ne savais rien de ce qui s'y déroulait.<br /><br />Un des disciples informa le Maharshi que ma famille était bloquée du mauvais côté de la frontière naissante entre le Pakistan et l'Inde; une fois informé, le Maharshi me conseilla de rentrer et de m'occuper d'eux.<br /><br />Je ne voulais pas partir parce que j'étais tombé complètement amoureux du Maharshi. J'avais le sentiment de ne pas pouvoir continuer à vivre sans le voir physiquement.<br /><br />Nous marchions ensemble sur la colline tout en ayant cette conversation : " Seigneur, lui dis-je, avant de venir à vous, j'avais une épouse, des enfants, des frères, des soeurs et des parents. Maintenant que je vous connais, tous ces gens sont devenus un rêve. Je ne suis plus lié ni attaché à qui que ce soit en dehors de vous."<br /><br />Le Maharshi me répondit : "Si vous voulez appelez ceci un rêve, pourquoi vous effraye-t-il ? Si vous le voyez en tant que rêve, alors vous pouvez tout à fait effectuer votre devoir onirique vis-à-vis des personnes rêvées."<br /><br />Je voyais bien la logique de ses paroles, mais je ne voulais pas partir tellement j'étais amoureux de sa forme physique, de sa présence.<br /><br />"Je suis vraiment attaché à votre forme, lui dis-je, c'est la seule relation qu'il me reste. Je suis si physiquement attaché à vous que je ne peux partir, même pour quelques heures. Dès que les portes de votre salle sont ouvertes, je suis là, à vous regarder intensément. Lorsque les portes se referment, je me tiens sous votre fenêtre dans l'espoir de vous apercevoir, ne serait-ce qu'un instant. La nuit, je dors sur la véranda devant chez vous parce que je ne supporte pas de m'éloigner de vous, ne serait-ce que de quelques mètres. Je ne m'absente environ qu'une heure par jour, pour me nourrir ou pour aller à la salle de bain. Je suis le reste du temps, ici avec vous. Comment puis-je partir ?"<br /><br />Il me regarda et me dit : "je suis avec vous, où que vous soyez."<br /><br />Ce sont les paroles que je me souviens avoir entendu. J'ai immédiatement compris ce qu'il voulait dire. Le "Je suis" dont parlait le Maharshi, en faisant référence à lui-même, était également mon propre Soi, donc, comment pourrais-je jamais être éloigné de Lui ?<br /><br />Il m'est devenu impossible d'argumenter plus loin. Je me suis prosterné devant lui, j'ai fait trois fois le tour de son corps et me suis prosterné à nouveau; j'ai ramassé de la poussière de sous ses pieds que je glissais dans ma poche. Je suis retourné dans ma ville pour récupérer ma famille et je les ai tous accompagnés vers la sécurité de l'inde par le dernier train au départ du Pakistan. Ensuite, je n'ai jamais eu la possibilité de retourner à Ramanasramam, car les membres de ma famille étaient des réfugiés sans ressources. Il me fallait donc subvenir à leurs besoins à tous en travaillant ici à Lucknow. Il ne m'était pas nécessaire d'y retourner, car j'avais compris ce que signifiait "Je suis avec vous où que vous soyez" :<br /><br />Mon Maître est en permanence en moi, en tant que mon Soi véritable."<br /><br />extrait de "Le feu de la liberté" H.W.L. Poonja (papaji) entretiens réunis par D. Godmanrvhttps://www.blogger.com/profile/10538966625982609473noreply@blogger.com