Je participe ce samedi à une table ronde organisée à la Cité des Sciences sur le thème de l'acte volontaire. Y a-t-il quelqu'un aux commandes ? Un agent ? Ou bien seulement des enchaînements de causes et d'effets ?
Nietzsche part d'un "petit fait" : nous ne contrôlons pas nos pensées. Du moins pas toutes. Il faudrait alors plutôt dire "ça pense", tout comme " il pleut". Le "moi" comme cause des pensées et des actes ne serait donc qu'une superstition de logiciens. Le Soi ne serait que la contrepartie de Dieu tout-puissant, réaction pathologique face à un univers par trop créatif pour certains corps.
Et la science ne fait qu'abonder dans ce sens.
Mais alors, pourquoi sommes-nous persuadés d'être des agents ?
Les informations pratiques se trouvent sur le site de la Cité.
Je pense bien volontiers, moi aussi, que "ça pense" sans "nous" demander notre avis, mais... ce "ça" est constitué des habitudes de tel ensemble et non de tel autre. Alors, le principe de différenciation intitulé "moi" pourrait indifféremment s'appeler "ça"...
RépondreSupprimerEt "ça" vous gratouille ou "ça" vous chatouille ?
RépondreSupprimerÇa lui donne des idées.
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