mercredi 27 mars 2013

Ceintures de méditation - III

Comment employer la ceinture de méditation ?
Quelques exemples :

 
Un beau dessin du groupe Aroter, l'un des rares groupes Vajrayâna qui enseigne ouvertement l'usage de cet ustensile. Notez la bouche ouverte ; mais les yeux sont fermés. Source
 
Un lama d'Aroter. Bel exemple de trekchö avec ceinture. Posture intermédiaire entre la posture accroupie du sage, ou rishi, employée également pour les pratiques visionnaires de thögäl, et l'assise en tailleur. Notez que l'on peut ainsi poser les mains sur la ceinture. La ceinture permet d'ajuster véritablement le corps et de laisser venir une véritable relaxation sans recherche d'un idéal douloureux qui distrait de l'essentiel. Partirait-on en promenade avec un caillou dans la chaussure ? Source
Posture de terkchö/thögäl. Les principes sont simples, mais les variantes infinies. Remarquez la bouche, le regard, les mains : tout "part" dans l'espace, sans attache. Source
 
Autre utilisation. Notez la pierre de zi.
 
Belle ceinture tressée en poils de yak. Solide, mais allergène.

Avec une ceinture moderne
 
Variante moderne : cet usage n'est pas inspiré par la tradition tantrique, mais redécouvert via l'usage de la ceinture pour aider à prendre les postures de yoga. Il est intéressant de voir comment les pratiquant refont les mêmes découvertes.
 Dans le même genre : le Major Chadwick, l'un des premiers disciples occidentaux de Ramana Maharshi. Excellente posture. Notez le relâchement de la mâchoire.

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