dimanche 16 février 2014

"Que faire des pensées ?"

 Voir : personne ne voit


Les observer sans juger est un début.
Mais à terme, c'est une stratégie frustrante, comme toutes les stratégies et les techniques.
Le seul remède radical est de voir que "je" ne suis pas la cause des pensées. Qu'il n'y a pas en elles de "moi".
Autrement dit, elles apparaissent spontanément. Et elles disparaissent d'elles-mêmes. C'est un immense soulagement de le voir. Inutile de chercher à stabiliser quoi que ce soit.
La conscience est à jamais apparue,
Les pensées sont toujours évanouissantes, comme des dessins tracés sur l'eau.
Dès que ceci est vu : silence.



6 commentaires:

  1. Cher David
    S'il n'y a pas de cause aux pensées et donc pas de penseur, on est bien d'accord qu'il n'y a nulle place pour un libre arbitre, ni un choix individuel...

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  2. La question de l'existence ou non du libre arbitre est elle aussi une pensée comme une autre, une pensée qu'il convient de laisser filer, comme toutes les autres... y compris celle énoncée dans ce présent commentaire ...

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  3. la question du libre arbitre est une pensée comme une autre, une pensée qu'il convient de laisser filer, comme toutes les autres, y compris la pensée énoncée dans ce présent commentaire ...

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  4. la question du libre arbitre est une pensée comme une autre, une pensée qu'il convient de laisser filer, comme toutes les autres, y compris la pensée énoncée dans ce présent commentaire ...

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  5. S'il n'y a pas de penseur, n'y a-t-il pas un observateur ? S'il n'y a pas d'observateur, n'y a-t-il pas au moins une conscience ?

    Peut-il exister une conscience reliée à rien du tout ? Ou est-ce que tout n'est pas, justement, conscience ?

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  6. Bien sûr Dan.
    Mais quand je défends le libre-arbitre, c'est au plan du discours mondain. L'idée d'individu est une fiction nécessaire en morale et en politique. Mais même là, je ne dis pas que je ne changerais jamais d'avis...
    Cela étant, tout ceci, vrai ou faux, est enveloppé/enroulé/lové à jamais dans l'espace sans visage.

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