lundi 15 décembre 2014

Dormir contre le sein de l'Eveillée



Le ressenti du cœur dans l'espace transparent et silencieux est le remède souverain, l'alchimie qui transforme tout mal en bien.
Cette alchimie ne supprime pas la peur, seulement la peur de la peur.
Et ainsi de suite.

"Il n'y a que moi" : il n'y a que cette conscience en laquelle tout baigne comme les oiseaux dans le ciel. Ce n'est pas une abstraction mais une expérience. Et le ressenti de cette expérience. Et le ressenti de ce ressenti... à l'infini.

"Qui y a-t-il d'autre que moi ?" : Cela ne veut pas dire qu'il n'y a que ma personne ! Cela veut dire que l'Autre est une manifestation de ce que je suis profondément, dans le silence entre deux pensées. L'Un n'empêche pas l'Autre. Mais c'est l'Une qui se joue d'elle-même comme Autre. Gratuit.

"Ainsi, la peur disparaît. Je suis en équilibre stable" : Goûter le chant de ce je-ne-sais-quoi au fond de soi est la sécurité, l'absence de souci, la paix. C'est elle qui prend le relais. Je m'endors tranquille, en elle, comme bercé. En la conscience qui sait tout, je n'ai plus besoin de rien savoir. En la Déesse qui prévoit tout, je n'ai plus besoin de rien prévoir.

"(Si) je suis seul, je n'ai pas de joie" : Mais la paix n'est pas une fin en soi. Alors la Déesse Lumière-de-conscience, celle que je suis vraiment, que je suis plus que ma personne, joue à être ma personne et une infinité d'individus uniques et de personnages éphémères.

Paix et joie.
Sérénité pleine de surprises.
Sécurité et aventure : Que demander de plus ?


2 commentaires:

  1. Gratitude pour ce textevlimpide et très explicite, il me touche dans l instant

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  2. Superbe.
    Merci pour l'ensemble de vos textes, traductions,....

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