vendredi 13 mars 2020

"Il y a des choses qui ne se partagent pas"

Écoutons Marie-Madeleine Davy, esprit libre qui, comme d'autres grandes dames du XXème siècle, ne s'en laissait pas conter. Elle aurait sans doute bien des choses à dire sur les adolescentes attardées, ces bigotes du XXIème siècle, qui encombrent les "salons du bien-être".



Sur le fond, elle dit quelque chose d'essentiel :
l'essentiel est indicible,
et donc (presque) impossible à partager.

En revanche, il existe des expériences et des mots qui pointent vers l'essentiel.

6 commentaires:

  1. C'est amusant, je viens de finir, il y a de cela une semaine, de finir son Désert intérieur. Des passages puissants...

    D'autre part, j'avoue ne pas saisir qui ces dénominations visent:
    "les adolescentes attardées, ces bigotes du XXIème siècle, qui encombrent les "salons du bien-être""

    J'en ai une petite idée, mais pourquoi ne pas l'expliciter. (Comme déjà fait et assumé sur ce blog pas le passé...)
    Car l'accord féminin implique que "ces personnes" (bigotes, etc) seraient nécessairement des femmes et cela me laisse bien perplexe.

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    1. Oui, je vise la clientèle féminine. Parce que la clientèle de ces lieux est majoritairement féminine. Je discrimine.

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    2. Je me doutais que tu allais faire cette réponse.

      Ca n'est pas anodin qu'on ait une facilité à féminiser un texte quand il s'agit de dénigrer des femmes, mais pas le reste du temps.
      Il y a encore pas si longtemps, le "masculin ne l'emportait pas sur le féminin" dans la grammaire française, et c'était correct de dire , par exemple:

      «Surtout j'ai cru devoir aux larmes, aux prières,
      Consacrer ces trois jours et ces trois nuits entières.»
      — Racine, Athalie, 1691

      (voir l'accord de proximité sur wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_proximit%C3%A9 ou sur le site de Elianne Viennot, par exemple: http://www.elianeviennot.fr/Langue-proxi.html si on a envie d'approfondir)

      De plus, on parle peu, voire jamais du pourquoi les femmes sont sur representées dans ces lieux "de bien être" (nommons-les: cours et stages de yoga, tai chi, qi qong, méditation, new age etc etc) Ca mériterait de s'y pencher plus longuement et j'ai pas envie de le faire là mais suis ouverte le à la discussion. (rapidement, des pistes: la non volonté voire l'incapacité des hommes à revenir en lien avec leurs émotions et leur corps, lien coupés notamment par leur éducation en tant que garçon, et participer à ces cours/stages seraient outre-passer l'aura "féminine" qui semble entourer ces pratiques corporelles et spirituelles (féminin, donc pas viril, donc naze et pas valorisant pour eux)

      En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il y a tout de même bien des hommes qui ont ces pratiques, et surtout, beaucoup d'hommes qui sont les investigateurs de ces cours, stages etc
      Dailleurs, si on parle strictement des pratiques corporelles sus mentionnées, c'est des hommes qui les ont élaborés...Pourquoi donc ne pas englober ces hommes dans ta critique - ils sont aussi attardés que leurs élèves (voire davantage car s'ils sont "profs" ils sont sensés être un peu moins "attardés" que leurs élèves, non?)

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    3. J'englobe volontiers certains hommes. Mais vois-tu, comme tu l'admets toi-même, il y a une majorité de femmes parmi les crétins qui forment le gros de la clientèle "bien-être et coaching". Et les hommes et les femmes sont biologiquement différents. Et quand je regarde les magazines genre "Simple Things", etc., je vois un féminin débile. Alors je le dis. Certes, il y a aussi un masculin débile. L'un n'empêche pas l'autre. Seulement j'observe en outre la montée d'une vague sans précédent de haine du masculin. Blanc. Européen. Hétérosexuel. Et je trouve ce "racialisme" parfaitement injuste. Et je le dis. Mais c'est un autre débat, quoique lié au précédent.

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    4. Je ne sais pas ce qu'est "Simple things". En tout cas, je vois bien tout le reste de ton message.
      Ce qui est amusant, c'est que tu dénonces la supposée "montée d'une vague sans précédent de haine du masculin" tout assumant ta haine des femmes (ou du "feminin" mais cest blanc bonnet et bonnet blanc).

      Donc, qui hait qui? Ton discours et hyper confus - étonnant pour quelqu'un qui d'habitude fait plutôt dans la clarté et la recherche de la liberté, d'une manière assez radicale. (mais j'ai sûrement confondu le philosophe avec la philosophie qu'il partage)

      Et puis pourquoi parler de "racialisme"? être un homme est-il une race? Non...pourquoi tout mélanger.
      Exemple: les femmes noires subissent ET du sexisme ET du racisme. Ca se manifeste différemment. (les deux peuvent co-exister et se renforcer l'un et l'autre évidemment)

      La haîne du féminin tue, mutile, viole, et écrase les femmes depuis des temps immémoriaux.
      Et la "supposée haine des hommes" dont tu parles? Elle fait quoi au juste comme "dommage" aux hommes?
      Qui la produit?
      Ce sont des mythes archaïques, des textes religieux, des fables, des cultures, des inégalités palpables (sociales, matériales, etc) bref, un système tout entier qui soutiendrait et produirait la misandrie dont tu parles?

      Autre question: pourquoi organiser des stages, des conférences, voire même des livres si ton public est composé de femmes, donc "biologiquement différentes" de toi et des autres hommes (de fait, oui on a quelques différences au niveau reproducteur, mais quel rapport avec l'intelligence?) et composées d'une essence de "féminin débile", des "adolescentes attardées", et des "bigotes du XXIème siècle"?

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    5. Je "hais le féminin" ? Où donc ?
      Je suggère que, peut-être et fort subtilement, tu déforme légèrement mon propos. Un tout petit peu.

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