Je suis existence pure. Je suis sans second. Je suis éternel, impensable, égal, absolument pur. Je suis aussi le Soi de tout. Mais, comme je suis conscience, j’apparais de tous côtés comme plein de béatitude. 234
Je suis dépourvu d’imagination, de pensée, de sensation et de corps. Je suis vide d’activité, de temps, d’espace et de direction. Apaisé, je demeure en ma propre essence naturellement pure. La masse entière des ténèbres que sont les phénomènes est (pour moi) anéantie : je suis limpide, absolument libre, évident. J’ai atteint la gloire sans égale, je me délecte au jeu des vagues de la félicité innée. 235
Le discernement est devenu possible grâce au maître. Mon Soi suffit à me rendre heureux. Je suis pure et simple Lumière, toutes les différences ont disparues. La dualité est aussi une manifestation du Soi. La vision du Principe a lieu dans le monde : même en ayant un corps, je suis délivré. 236
Ppour qui le Soi est le corps, tout ce dont on a conscience paraît séparé de soi. De manière analogue, pour moi qui repose dans le Soi, ce corps aussi, qui est perçu comme un objet, apparaît indifférent de moi. 237
Je suis félicité, je suis Śiva, sans second, qui se divertit selon son désir, essence nécessaire du monde. Je ne m’accroche pas à cette brise qu’est l’existence corporelle. Je suis pure Lumière/Apparence, sans imagination. 238
Je suis seulement « être », à tout instant serein, doué d’éternité, de pureté et d’égalité. Je vibre et je suis plein de félicité car je suis conscience. Je suis omniprésent et multiple. 239
A présent, la dualité n’apparaît plus dans l’expérience. Je ne sais pas où a disparu le corps. Je suis comblé de béatitude, sans second. Je suis manifestement affranchi des lieux et des directions. 240
Je suis dépourvu d’imagination, de pensée, de sensation et de corps. Je suis vide d’activité, de temps, d’espace et de direction. Apaisé, je demeure en ma propre essence naturellement pure. La masse entière des ténèbres que sont les phénomènes est (pour moi) anéantie : je suis limpide, absolument libre, évident. J’ai atteint la gloire sans égale, je me délecte au jeu des vagues de la félicité innée. 235
Le discernement est devenu possible grâce au maître. Mon Soi suffit à me rendre heureux. Je suis pure et simple Lumière, toutes les différences ont disparues. La dualité est aussi une manifestation du Soi. La vision du Principe a lieu dans le monde : même en ayant un corps, je suis délivré. 236
Ppour qui le Soi est le corps, tout ce dont on a conscience paraît séparé de soi. De manière analogue, pour moi qui repose dans le Soi, ce corps aussi, qui est perçu comme un objet, apparaît indifférent de moi. 237
Je suis félicité, je suis Śiva, sans second, qui se divertit selon son désir, essence nécessaire du monde. Je ne m’accroche pas à cette brise qu’est l’existence corporelle. Je suis pure Lumière/Apparence, sans imagination. 238
Je suis seulement « être », à tout instant serein, doué d’éternité, de pureté et d’égalité. Je vibre et je suis plein de félicité car je suis conscience. Je suis omniprésent et multiple. 239
A présent, la dualité n’apparaît plus dans l’expérience. Je ne sais pas où a disparu le corps. Je suis comblé de béatitude, sans second. Je suis manifestement affranchi des lieux et des directions. 240
La liberté de la conscience, Râmeshvar Jhâ.