L'Inde, décidément, ne change pas, ou si peu. Toujours le bruit et la fureur, la violence et l'islamisme qui progresse et tue, opprime, terrorise... Pour répondre à la sempiternelle question - "Et alors, l'Inde, ça change ?" -, on aurait envie de citer la métaphore bouddhique de la flamme, ni identique ni différente, d'une bougie à l'autre. En somme, l'information se transmet, bien que les supports changent. Le système des castes, les superstitions, la xenophobie, demeurent, mais s'incarnent différemment.
Ce voyage ne fut pas un voyage d'émerveillement, donc. Tout se passe comme si, plus je la connaissait, plus l'Inde se dévoilait n'être qu'un échantillon de ce monde fou dans lequel nous évoluons, nous privilégiés. Je ne trouve là guère d'inspiration pour offrir mes voeux à vous autres, chers lecteurs et lectrices.
Pourtant il reste de la beauté, beaucoup même. Il reste l'art, la pensée, la raison, et puis mille scenettes de la vie quotidienne, des aperçus fulgurants sur un autre monde, c'est-à-dire sur le réel, banal et extraordinaire à la fois. Puissions-nous trouver le courage de le regarder en face.
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