Un maître tibétain du XIX siècle sur notre essence véritable :
"Comme dans l'exemple de la corde prise pour un serpent,
pas besoin de produire ses qualités ;
pas besoin d'éliminer ses défaut.
C'est l'idée de serpent qui est fausse, pas la corde.
Bien qu'on la prenne d'abord pour un serpent, on réalise qu'elle n'est qu'une corde.
Nul besoin de prouver la corde, ni de détruire le serpent...
De même, pas besoin de produire une conscience éveillée libre des pensées, ni d'éliminer les pensées.
La conscience éveillée est évidente pendant les pensées...
De plus, en laissant être tel quel, nul besoin de corriger, comme un océan et ses vagues.
Quand une vague bouge dans le vaste océan, elle s'élève dans l'océan et retourne à l'océan.
La vague n'est pas autre chose que l'océan, l'océan n'est pas autre chose que la vague.
Comme la vague dans l'océan, reste tranquille, d'une humeur égale."
La Conscience éveillée naturellement libre, révélé par Jamyang Khyentsé Wangpo, cité dans Treasures from Juniper Ridge, p. 3
Les pensées apparaissent dans le silence, fleurissent dans le silence, disparaissent dans le silence. Le silence n'est pas interrompu par les pensées, les pensées ne sont pas détruites par le silence. Tout est transparent. Comme les vagues et l'océan sont de l'eau.
La méditation, c'est se familiariser avec cela.
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