L'Inde, comme toutes les grandes civilisations, est traversée par des contradictions.
Celle, par exemple, entre renoncement et engagement dans l'action. Sa synthèse ou s solution, est révélée dans le précepte de Krishna : "Agis sans t'attacher au résultat".
Or, une autre contradiction - ou un autre problème, au sens philosophique - est le suivant :
- dans le Védisme, on trouve une philosophie de l'abnégation, mais dans un contexte où les femmes sont marginalisées.
- dans le tantrisme, on rencontre une philosophie où les femmes sont reconnues, mais dans un contexte de recherches des pouvoirs surnaturels, contexte qui favorise l'égoïsme et la bassesse.
Je vois deux ébauches de synthèse :
- dans le védisme, si l'on en considère les portions les plus ouvertes aux voix féminines, à commencer par les parties dont les auteurs sont des femmes.
- dans le tantrisme, si l'on considère les portions les plus relevées sur le plan de la dignité, à commencer par les œuvres des maîtres du Cachemire en général, et d'Utpaladeva en particulier.
L'étude, la réflexion et la méditation des enseignements du Veda et du tantra sont donc essentielles pour celles et ceux qui empruntent ce chemin de l'Inde.
J'ai traduites et publiées deux des quatre œuvres de ce dernier, aux éditions l'Harmattan et Arfuyen.
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