"Tous les mondes et leurs habitants se manifestent spontanément comme notre propre conscience. Tout est donc conscience, où que l'on soit - dans un lieu retiré ou sur la place du marché.
Naturellement, par le simple pouvoir de la compréhension du Soi qui embrasse tout, on devient certain de ce qu'est la véritable solitude.
C'est donc seulement pour guider les autres que l'on parle d'un "lieu retiré", d'un lieu favorable dans lequel le Bouddha a vécu, béni par des pratiquants, où la méditation est bien accueillie, où il n'y a pas de méchants pour interrompre notre contemplation, où le climat est doux et où le jour et la nuit sont en harmonie..."
Une Lampe pour voir la vision, par Le Grand Bouddha de Nub
Le véritable lieu pour méditer est ici.
Une retrait qui dure dans le "maintenant" sans durée.
Simple. Pas cher. Dispo. Design. Intime. Respectueux de l'environnement.
Vous ne voyez pas ?
Regardez !
Là-bas, ce monastère fait rêver... mais il est loin, l'altitude donne le mal de tête, et il est blindé de puces de lit et autres morpions, sans parler des moines lubriques et des toilettes qui donnent sur un précipice...
Ici, le monastère éternel vous libère de votre tête, il est toujours prêt, ouvert, plein de place, une vue imprenable, propre, plus net que le plus net des palaces...
Formidable, ce texte !! Merci et ça serait bien d'avoir la traduction complète d'Une Lampe pour voir la vision, par Le Grand Bouddha de Nub
RépondreSupprimerAh, j'aimerais bien, mais je ne parle pas le tibétain classique ! Là, j'ai (exceptionnellement) traduit de l'anglais (The Marvellous Primordial State). Mais c'est comme pour le lieu : suffit de retourner le regard vers l'intérieur, et on se retrouve face à face avec le Grand Bouddha.
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