"Ma mère était une femme sainte, pure, immaculée.
Elle était omniprésente comme l'espace
et subtile comme les atomes.
Elle connaissait tout sans rien connaitre.
Elle faisait tout sans rien faire.
Elle contenait tout sans être contenue par rien.
Elle portait tout sans être portée.
Sans forme, elle avait toutes les formes.
Relative à tout, elle était absolue.
Pleine de joie, elle ne se réjouissait de rien.
Évidente, toujours, partout et pour tous,
elle était inconnue.
Elle qui n'a eu ni père, ni mère
a mis au monde des filles semblables à moi,
innombrables comme les vagues de la mer."
Le secret de la Déesse (Tripurârahasya), V
Bonjour David,
RépondreSupprimerEst-ce une traduction modifiée de Michel Hulin ? Je ne trouve pas ce passage dans son chapitre V. C’est très beau et porteur, en tous cas !
Oui j'ai modifié un peu la traduction.
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