De plus, les énergies sont Celle qui vole dans l'espace de la conscience et les autres, qui correspondent aux autres séries d'énergies :
- désir, connaissance et action
- suprême, intermédiaire et inférieure
- paisible, agitée et violente
- sinistre, excellente et terrible
- celle de Brahmâ, de Vishnou et de Roudra
ainsi que toutes les autres énergies des religions de Vishnou, de Shiva, du Soleil et du Bouddha.
Ce sont aussi les énergies nées de l'alphabet, à commencer par la lettre "a", qui sont des syllabes éternelles, qui sont des déesses créatrices en forme d'organes sensoriels et sur lesquelles nous reviendrons.
L'idée est que toutes ces énergies ont pour seule et unique source le frémissement et le mouvement qui est Dieu. Et par exemple, la Collection de la Magicienne créatrice le dit :
C'est Dieu seul, un, qui est adoré
sous les formes de Vishnou, Shiva,
le Soleil ou le Bouddha,
avec leur entourage d'énergies
dont lui seul est la cause.
Dans la Pratique kaula, on trouve la même idée :
Que ce soit selon le Védânta, le Vishnouïsme,
le Shivaïsme, la religion solaire, le bouddhisme
ou bien même autrement,
c'est le Soi transcendant, un,
qui doit être connu et c'est lui aussi qui connait
tout cela, ô grande Déesse !
Tout ceci est résumé dans ce vers de notre Poème du frémissement :
Nous célébrons celui qui
fait disparaître et apparaître le monde
en ouvrant et en fermant les yeux.
Car on lit, dans l'Enseignement secret :
Il y a deux choses : Shiva et Shakti.
Les Shaktis sont le monde entier.
Mais celui qui les possède,
c'est le Maître des maîtres.
Telle est bien l'intention du grand poète Dur-d'oreilles, auteur de ce poème, quand il parle de celui "qui est la source de la roue des énergies". Car le Miroir de la résonance poétique affirme :
Il existe une autre sorte d'expression
présente dans la parole des grands poètes,
une résonance qui est quelque chose de plus
que le sens évident des mots,
et qui est comme la saveur charnelle.
Il suffit que surgisse cette émotion intime
des énergies pour qu'à l'instant même,
on devienne créateur en s'emparant
de leur force.
Et ici-même, il est dit que :
L'individu n'est pas la source de ses actes.
Mais bien plutôt,
c'est en fusionnant avec le Soi
qu'il devient l'égal du Soi,
et donc capable d'agir.
Voilà pourquoi ce royaume du frémissement
doit être contemplé à fond
et avec toute l'ardeur possible !
Et à partir du verset suivant, les êtres avisés devraient compléter chaque verset par ce dernier ver.
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