« Cette Splendeur primordiale (prabhā),
Tranquille par essence,
Se manifeste spontanément (svataḥ sphurati) [dans le Cœur],
[Elle qui est] mère des multiples lettres et mantras (vividha-mantra-varṇa-ambikā),
Porteuse en son sein des qualités d’équanimité (samata-guṇa-garbhiṇī).
Elle qui éveille la conscience suprême
Grâce à l’essence du déploiement de la merveille incomparable (niruttara-camatkṛti-prasara-sāra-sambodhikā),
Qu'elle triomphe, cette impérissable (avyayā),
Source de l'Enseignement (agama-jā),
La Triple Beauté manifestée sous trois formes (tridhā) ! »
Hymne d'Ananta-shakti, verset 1
Le 12 juin prochain devrait paraître Le Yoga de la Déesse, les enseignements de la Yoginî traduits pour la première fois.
Or, l'un des yogis de cette lignée est Ananta-shakati.
Les "trois formes" sont 1) la perception 2) l'imagination 3) l'oubli.
J'ai découvert l'hymne dont le premier verset est traduit ci-dessus, apparemment attribué à un certain Anata-shakti. J'ai bien conscience qu'il s'adresse à la Déesse Tripurâ.
Cependant 1) Il emploie des expressions propres à la tradition des Yoginîs (qui porte bien des noms : la tradition secrète, l'enseignement de la Déesse, la lignée de Kâlî, etc.) et 2) Pourquoi cet Ananta-shakti ne serait-il pas l'auteur du Commentaire aux Vâtûlanâtha-sûtras, inclus dans notre livre ?
Voici donc une nouvelle découverte extraordinaire qui, à tout le moins, m'illumine et que je voulais partager avec vous. Le chemin de la Yoginî est rempli de trésors sans prix, sans équivalents ailleurs. J'ai aussi besoin de vous pour transmettre et diffuser cette ancienne sagesse de la Yoginî.
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