Suite du texte de Śaṃkara, (le Śiṣya-pratibodha-vidhi-prakaraṇam) :
4.
(Si le maître) s'aperçoit que le disciple n'a pas saisi / a mal saisi la connaissance (de l'absolu), il doit écarter les causes de cette mécompréhension, causes qui sont le non respect de ses devoirs d'état (adharma), les obsessions mondaines, le fait de n'avoir pas entendu la notion (fondamentale) qu'est la distinction entre ce qui relève du permanent et ce qui relève de l'impermanent, l'estime des opinions du monde, la fierté liée à une naissance (supérieure), etc. Le (maître) doit écarter chacune de ces causes grâce à leurs antidotes respectifs, tels qu'ils sont prescrits dans la Révélation et dans la Tradition, (à savoir) les ascèses telles que l'absence de colère, etc. et la non violence, etc., de même que les disciplines qui ne constituent pas un obstacle à la connaissance.
5.
Il doit également faire comprendre (au disciple) le moyen (de comprendre) la connaissance (de l'absolu, c'est-à-dire) la vertu, comme (par exemple) l'humilité, etc.
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