Description du râga Mâlavakosha, apparenté à Chandrakosha
Voici un poème en hindî chanté dans le genre dhrupad, dans le râga chandrakauns.
Ce poème dont je propose ici une traduction est de Baïdjou, l'un des grand musiciens et poète de la cour de l'empereur moghol Akbar au XVIe siècle. Baïdjou est, avec Tansen, une figure légendaire de la musique spirituelle et savante de l'Inde. Leurs rivalités ont inspiré romans et films.
niranjana nirakara parabrahma parameshwara.
ek hi anek hoye vyapyo vishambhara.
alakha jyoti avinashi jyoti rupa jagatarana.
jagannatha jagatapati jagajivana jagadhara.
baahi mein sab jiva jantu suranara muni guni gyani.
nabhi kamal te brahma pragatayo shataroopa manvantara.
kahe baiju vahi brahma vahi virata roopa vahi.
aap avataar bhaye chaubis vap(s ?)udhara.
Transparent, sans forme,
Il est l'Immense en sa transcendance,
Le Seigneur suprême.
Un, il se fait multiple
Et il imprègne toutes choses.
Lumière ineffable,
Lumière imprérissable,
Lumière qui sauve le monde,
Il est le refuge du monde,
Le berger du monde,
l'äme du monde, le fondement du monde.
En lui vivent les créatures,
Les dieux, les hommes,
Les sages, les vertueux et les savants.
De ton nombril jaillit un lotus,
De lui Brahmâ
et cent cycles des hommes.
Voilà ce que dit Baïdjou :
C'est lui l'Immense,
Lui le glorieux.
Il est le créateur
Des vingt-quatre trésors de la terre.
Ecoutez ce poème chanté par Wasifuddin Dagar :
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