"La conscience libre est vraiment un feu, car
elle dévore
toute chose."
Kshémarâdja, le Coeur de la Reconnaissance
La nature de la conscience est de créer, puis d’assimiler à elle-même tout ce qu'elle crée.
A chaque instant, elle crée ce qu'elle perçoit, puis elle le dévore, le consume.
Même la conscience contractée englouti en partie les choses.
Mais une partie n'est pas assimilée, qui demeure sous forme de traces résiduelles, qu'on appelle aussi les habitudes.
Comme le soleil continue de briller derrière les nuages,
la conscience est un feu qui couve sous la cendre.
Le but de la vie n'est pas d'éteindre ce feu,
mais au contraire de le raviver pour le laisser achever son oeuvre.
Si nirvana signifie "extinction du feu du désir", alors il faut admettre que le but de la vie n'est pas le nirvana,
mais plutôt une croissance de ce feu, une expansion à l'infini,
afin que ces flammes redeviennent l'Immense (brahman).
iti shivam
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