"Si, au lieu de faire de longues lectures,
on lisait sans précipitation,
laissant la lecture aussitôt qu'on se sent touché,
et la reprenant lorsque la touche est passée,
la lecture nous serait un grand profit...
Au lieu que, lisant ou par curiosité ou par quelque motif imparfait, on les lit souvent à sa ruine :
on s'attribue des états,
on veut voir et sonder si on est comme il est écrit,
on se croit dans un état avancé
lorsqu'on est que dans le commencement,
on fait pour ainsi dire un pot-pourri de tous les états..."
Jeanne Guyon
Qu'en pensez-vous ?
Faut-il mieux lire pour étudier où pour éprouver ?
Lire est-il un obstacle ou une aide ?
Un recueillement ou une distraction ?
Une source d'aide ou d'illusions ?
Madame Guyon explique bien ce qui est le propre d'une "lectio divina" : une lecture méditative très lente. Mais Bernard de Clairvaux
RépondreSupprimerdisait que l'on peut aussi apprendre des arbres et des rochers. Donc pour conclure, et avec un peu d'humour, plus on vieillit, moins il est nécessaire de lire, surtout que la vue baisse (ce qui est mon cas !) Amicalement
Divine Providence !
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