Il me semble que les personnes qui écrivent des choses intérieures devraient attendre pour écrire que leurs âmes fussent assez avancées pour être dans la Lumière divine. Alors elles verraient la Lumière dans la Lumière même.
Elles verraient, comme une personne qui est sur une montagne élevée, voit les divers chemins qui y conduisent, le commencement, le progrès et la fin où tous les chemins doivent aboutir pour arriver à cette montagne ; on voit avec plaisir que ces chemins si éloignés se rapprochant peu à peu et enfin se joignant en un seul et unique point, comme des lignes fort éloignées se rejoignent dans un point central, se rapprochent insensiblement.
Madame Guyon, Écrits sur la vie intérieure, Arfuyen,, p. 23
Tous les chemins aboutissent ici - dans la conscience au présent que nul n'a jamais quitté.
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