Suite de la Réalisation de notre conscience (Sva-bodha-
siddhi),
attribuée à Bhoûti Râdja :
(Selon la Yogini), il est vraiment délivré
quand il a reconnu son essence,
quand il a complètement lâché prise
à l'égard de la prison (de sa croyance) en la réalité,
quand il est plein de l'élan qui est le moyen
(d'atteindre Dieu et qui est Dieu lui-même). 13
J'ajoute "selon la yogini", car cet enseignement de la
Déesse
est censé avoir été révélé par une yogini, Mangalâ Devî,
dans la vallée du Swat, au Pakistan.
Ces conseils sur le réveil à soi
viennent de "la bouche de la yogini".
"La prison de la réalité" (tattva-kancuka)pourrait aussi se
traduire
"la prison des cinq/six limitations"
figurant dans les 36 éléments de toute expérience :
le temps, l'espace, le savoir, le désir, la nécessité, la passion.
"L'élan" (udyama) est l'absolu lui-même.
Dans ce non-dualisme dynamique, la conscience n'est pas
purement passive,
mais active. Elle est désir, élan sauvage, jaillissement
créateur
qui graduellement se transforme en toutes choses,
comme l'eau devient glace.
La conscience est vibration, c'est-à-dire un balancement,
plus ou moins rapide,
qui va du mouvement à l'immobilité,
de l'intérieur à l'extérieur, et ainsi de suite.
Et cette vibration est félicité,
qui peut toujours être ressentie au centre de soi,
mais qui est plus spécialement manifeste, en sa nudité,
lors d'un choc émotionnel intense
ou d'un désir si fort qu'il en est aveugle.
Le reste est clair.
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