Suite du Jeu de la conscience (Bodha-vilâsa).
A présent, l'auteur détaille un peu chaque "moyen" de
se ressourcer dans la "force du Soi" (sva-bala, âtma-bala).
Ici, trois moyens sont décrits :
(a) Il
suffit de ne penser à rien
pour
détruire les doutes.
(b) Quand
la conscience est éveillée,
cette
Energie joueuse
s'éprend
de passion pour le mandala des phénomènes. 32
(c) Quand
elle est ainsi passionnée,
(le
yogi) contemple
le flot divin, limpide.
Tel
est la "contraction de l'énergie",
disent
ceux qui parlent de l'Immense. 33
Les b et c sont ésotériques mais,
mais je 'lai dit à propos du dernier verset,
il s'agit simplement de s'intérioriser,
ou bien de méditer les yeux grands ouverts.
Mais ces versets, moins clairs,
suggèrent que Kshéma Râdja n'en est pas l'auteur.
Ou alors, de "quand la conscience" jusqu'à " l'Immense"
décrirait la pratique de l'épanouissement de l'énergie,
et il faudrait alors lire shakti-vikâsam
au lieu de shakti-samkocam.
Le "mandala des phénomènes", le "flot divin",
c'est simplement le flot des perceptions,
"contemplé" dans le silence intérieur
au sein de l'épanouissement de l'énergie,
c'est-à-dire de la méditation de Shiva,
où le yogi médite les cinq sens sans les bloquer,
mais en restant intérieurement muet,
"comme un enfant dans un temple".
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