dimanche 19 novembre 2017

Le Jeu de la conscience - versets XXXIX à la fin

Suite et fin du Jeu de la conscience (Bodha-vilâsa), poème tantrique attribué
à Kshéma Râdja :


Quand ce yogi joue à ce jeu (de la conscience),
il habite le royaume des Seigneurs des Mantras.
Quand il est ainsi "potentialisé",
il joue comme le Maître,
avec son énergie qui va en se déployant. 39

Ainsi, la liberté de ce Maître des mondes
qui infuse toute chose,
qui est doué de diversité et de différences,
est (pourtant) indivise et égale
quand il habite le royaume
de la merveilleuse multiplicité (du monde). 40

"Telle est (la conscience) non duelle",
l'ambroisie de l'ultime connaissance.
Qui la boit est guéri,
il n'est plus empoisonné par le samsara ! 41

Ceux qui sont mûrs doivent
pratiquer ce Jeu de la conscience
pour atteindre Dieu,
ils doivent étudier cet enseignement
absolument limpide
du roi nommé "Bonheur". 42


Tel est l'enseignement de yoga nommé "le Jeu de la conscience"

composé par le sublime Kshéma Râdja. 

"Les Seigneur des Mantras" sont des sortes d'archanges. Ici, désigne un état de réalisation spirituelle
où l'expérience de la dualité (perceptions, pensées) n'empêche plus du tout
l'expérience de l'unité de la conscience : tout est reconnu, pensée, ressenti
et jugé comme un seul être se divertissant à l'infini.
A la fin, jeu de mot sur le nom de l'auteur, Kshéma Râdja, "le roi du bonheur".
Le reste est clair.

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