Je voulais fendre les larges eaux
à ma mode, au grès de mes moyens.
Vague rappelée à son total,
impuissante car pauvre en rêves,
je fis plus d'une fois l'amer épreuve
de mon enflure.
L'imagination rejoint le réel
quand elle abdique ses ambitions étroites.
Les ondes se fondent
dans leur sein fluide,
cercle fluant
où fin est commencement.
En cet abîme nul savoir ne sauve,
une lumière aveugle fait le chemin,
remise de tout cœur
à l'étoile de ses jours.
Une âme comprend, se déprend,
reprise par une main sans force
en la spirale d'ascension
vers sa demeure vraie.
Il ne faut pas connaître,
mais bien aimer.
Le pilote est aux entrailles,
cela seul peut dompter la nef.
Aucun éclat distinct
n'attirera l'être aussi bien
qu'une amoureuse poitrine
donnée à sa pente innée.
Là git la clé :
se laisser tomber vers son centre
comme la pierre glisse dans les ténèbres
sans cure de quoi ni qu'est-ce.
Coup d'épée dans l'eau l'onde
RépondreSupprimerqui ne se laisse déssaisir à dessein
Rien n'adoube l'errance
elle ne va qu'aux mirages qu'écrasent l'estran
inlassablement le même samsara,les mêmes mots,les mêmes poses,le mensonge jouissant de son impuissance jusqu'au bout
Tu vas tu viens tu ne sais
rester uni à ton propre sang
or l'amoureux rien ne le trompe
il ne va pas à son mariage à reculons
plutôt de toute sa conscience il plonge
en ce qui le comble de sa propre joie
'sans cure de quoi, ni qu'est ce '
RépondreSupprimersans tête quoi..:)