Nous dormons, nous nous réveillons, nous vaquons puis nous nous rendormons pour rêver et nous réveiller encore, et ainsi de suite, jusqu'à la mort, qui n'est elle-même qu'un autre endormissement...
Mais qui vit ces expériences ?
La conscience, le sujet conscient, qui ne fait qu'un avec la conscience. Reconnaître cela est le remède à tous les maux, dit Abhinavagupta dans ses stances augurales à ses a de deux commentaires du second chapitre de la troisième partie des Stances sur la Reconnaissance (Pratyabhijnâkârikâ) :
Nous célébrons ce Shiva
qui déploie dans le cercle
du mandala de son cœur
le tableau merveilleux
des diverses sortes de subjectivité,
alors que lui reste indivis ! 1
Abhinavagupta, Petite méditation, III, 2
Je loue cette immortelle incarnation
dont la vérité ultime
est la plénitude de
la Triade des Puissances
(de désir, de connaissance et d'action),
lui qui, avec son trident,
tranche les liens de l'aliénation,
lui, le remède à tous les maux
du corps et de l'esprit. 1
Abhinavagupta, Grande méditation, III, 2
Bonjour David,
RépondreSupprimerJ'aime toujours le choix de textes ainsi que tes réflexions...
Lorsque je lis cette phrase " de son trident, il tranche les liens de l'aliénation, cela me fait beaucoup pensé à Sri Nisargadatta Maharaj, je trouve que cet homme possédait ce verbe tranchant !
Micheline