Suite du Jeu de la conscience (Bodha-vilâsa), petit poème sanskrit attribué à Kshéma Râdja,
maître du shivaïsme du Cachemire du XIe siècle :
Celui qui, chaque jour,
se familiarise ainsi
(avec sa propre conscience)
au moyen de la force
de (cette) vraie conscience (elle-même),
celui-là est délivré de tous les liens :
chaque jour, il déborde de félicité ! 21
Le Feu de la conscience
consume (toutes choses).
Quand il est bien éveillé,
quand il flambe en grand,
alors sache que ce Feu immaculé
dévore tout ! 22
Uni a cette force,
le yogî est certes délivré, nirvâné...
C'est sans tarder qu'il entre
dans le royaume sans taches :
aucun doute là-dessus ! 23
Pourquoi la conscience est-elle un "feu" ?
Parce que, comme un feu qui,
en brûlant, assimile le combustible à lui-même,
le transforme en feu,
la conscience transforme en elle-même
tout ce qu'elle connait :
par exemple,
quand je mange une pomme,
celle-ci devient conscience lumineuse,
sans forme ; elle disparaît, littéralement,
dans le vide conscient.
Comment le comprendre ?
Faites l'expérience !
vérifiez par vous-mêmes !
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