Suite du Jeu de la conscience (Bodha-vilâsa), attribué à Kshéma Râdja :
cid-ānanda-samullāsa-ullasita-ātmā virājate /
cidvat-sva-śakti-saṅkocāt saṃsāre malināyate // 14 //
apūrṇo 'smīti vividhair malaiḥ sa malinī-kṛtaḥ /
māyīya-āṇava-kārma-ākhyair vyāpako 'pi jagad-vibhuḥ // 15 //
vyāpī yadvan mahā-devaḥ kroti pañca-kṛtyatām /
tadvad eva ayam ātmā api kurute śakti-mohitaḥ // 16 //
L'être (mystérieux) qui est conscience
s'illumine en se manifestant,
débordement de la félicité de la conscience.
Quand il se contracte
à cause de ses propres énergies,
il se voile à lui-même et erre dans le samsara. 14
Il est pollué par des poisons variés,
comme croire que "il me manque quelque chose".
Bien qu'il soit omniprésent,
le Seigneur du monde
est (comme) empoisonné par
l'illusion de la dualité, par l'impression d'être limité,
et par la croyance aux conséquences des actes. 15
Omniprésent (comme l'espace),
ce Dieu au vrai sens du terme
accompli cinq oeuvres.
Même quand il est égaré
par ses propres énergies,
il accompli ces cinq actes. 16
C'est clair.
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