Si regarder ce qui est agité nous agite, contempler l'immensité nous immensifie.
Ce regard ouvert subsiste, comme un parfum subtil mais entêtant. Il enchante l'agitation même, la transmute.
"Un regard non fragmenté, vaste, posé sur un paysage sauvage, dépourvu ou pas de ces contractions accidentelles que sont les lacs, les collines ou les arbres, savoure nécessairement l'absence de fragmentation : c'est un moyen traditionnel pour se laisser posséder par la conscience non-duelle".
Abhinavagupta, Parâtrîshikâvivarana, p. 231
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