Sans plaisir, il y a belle lurette que j'aurai laissé tomber la spiritualité !
C'est cette sensation de plaisir, d'amour et d'unité à la fois qui nourrit tout le reste.
Mais comment la trouver ?
En soi.
Oui, mais comment précisément ?
Un truc simple et efficace est de cesser de bouger.
Puis faire naître l'intention de lever les deux mains.
Mais sans les lever.
Vous restez juste dans le jaillissement de cette énergie de l'intention de lever les mains. Vous sentez cette énergie s'accumuler, devenir de plus en plus vivante, concrète.
Ensuite, vous vous laissez aller quelques minutes, une heure ou quelques heures dans ce courant.
Comment est-ce possible ?
Parce qu'il n'y a qu'une seule source de tous les mouvements. Les mouvements corporels sont rapidement récupérés par l'ego. Mais en leur source est bien la Source. Rien d'autre. La Vie. Dieu. L'amour.
Comment est-ce possible ?
Parce qu'il n'y a qu'une seule source de tous les mouvements. Les mouvements corporels sont rapidement récupérés par l'ego. Mais en leur source est bien la Source. Rien d'autre. La Vie. Dieu. L'amour.
Une fois cette sensation unique repérée, plongez-y de plus en plus souvent. Plus besoin de truc. C'est une plongée intérieure, un acte invisible.
Un instant, un moment, une minute... Cela suffit pour se reconnecter. C'est un délice, mais aussi très difficile, pour des raisons souvent obscures, une sorte de résistance viscérale, un genre de timidité. Des croyances.
Le shivaïsme du Cachemire reconnaît la valeur de cette félicité. C'est la Koundalinî, différente de la Koundalinî du Hatha Yoga.
Voici ce qu'en a révélé Shiva, expliqué par Bhâskara :
Le jaillissement est Dieu
Dieu est notre Soi de conscience, essence qui ne manque de rien et qui déborde de plénitude.
"Jaillissement", "élan" et "éclosion" désignent (notre) état (c'est-à-dire l'état de de Dieu) quand il désire engendrer la création sans pour autant perdre son essence.
C'est aussi le monde, le Tout, Dieu. En ce monde, la claire manifestation du frémissement de soi est Dieu.
(Shiva-sûtra-vârttika, I, 5)
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