Le monastère artificiel, inerte
Le monastère naturel, vivant
Pourquoi tant de chercheurs et si peu de trouveurs ?
Le vigneron français Jean Aumont nous répond, vers 1660.
Les hommes cherchent la Source et on ne la trouve pas
"parce qu'ils se tiennent la face de l'âme tournée en dehors sur leurs actes, sur les points et motifs des sujets et objets de leur méditation avec la roue du raisonnement, tout ainsi qu'un écureuil enfermé dans une cage en forme de roue qui court sans cesse à l'entour de soi-même.... ainsi fait l'homme qui cherche Dieu à la naturelle ne cessant de rôder et tournoyer à l'entour de la roue de ses propres raisonnements.
Et aussi
"en se détourant de ce fond central et de ce sanctuaire divin et de ces rayons surnaturels..."
Et donc
"c'est au fond de votre cœur où vous devez vous retirer en silence et humilité, pour y recevoir l'illustration du pur amour dans le miroir intérieur de votre âme, duquel rayon lumineux et clarifiant est réimprimé en votre âme la divine ressemblance...
Établissons notre demeure au plus profond de ce mystérieux désert, ce monastère naturel, vivant et portatif."
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