Le vigneron Jean Aumont, vers 1650, écrit sur la méditation qui consiste à se laisser guider par notre Centre et notre Source. L'âme ainsi guidée du plus intérieure d'elle-même
"n'agit que d'un acte très simple, qui consiste en attention ou en adhérence au divin attrait, et cela parce que l'âme s'est laissée dépouiller peu à peu de la multiplicité de ses actes naturels. Notre âme devient infiniment libre, simple, une et divine."
Comment ? Il s'agit de
"tout quitter pour l'amour du pur amour, en nous laissant passivement amortir et impérieusement crucifier et mourir à toutes ces jouissances divines. [L'âme] ne peut d'elle-même s'end éfaire, mais il faut que le saint-amour y intervienne et qu'il y opère. l'âme n'a point d'autre moyen que le moyen sans moyen. C'est un langage qui ne peut être entendu que des vrais amoureux qui savent laisser brûler, embrasser et consommer leurs âmes dans le divin fourneau de la volonté, tout ainsi que le bois se laisse brûler et consommer dans le feu sans se mouvoir."
Bref, l'individu ne peut se délivrer des limites de l'individu. Il peut seulement s'ouvrir à la grâce.
C'est tout.
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