lundi 23 février 2015

Oui et non, ou non et oui ?

Dans un billet, j'ai distingué deux pédagogies de l'éveil à l'unité : celle qui nie ce que nous ne sommes pas pour enfin pointer ce que nous sommes ; et celle qui affirme ce que nous sommes, pour finalement tout nier.


Or, une même démarche peut être décrite de ces deux façons. Prenons l'exemple simple du doigt qui pointe.


Je puis dire affirmer puis nier :


Là, une forme : affirmation

Là, une autre forme : affirmation



Ici, pas de forme : négation


Mais cette même démarche peut être décrite comme une voie de négation suivie d'une ultime affirmation :

Je ne suis ni ceci : négation


...ni cela : négation


Je suis l'espace qui accueille ceci et cela : affirmation

Nous avons donc le choix des mots. 

A mon sens, la seconde manière de présenter la voie offre l'avantage d'inclure tout à la fin, d'embrasser ce qui a été d'abord nié. Les voies qui insistent pour s’achever sur une ultime négation n'incluent rien : elles excluent. Une négation simple, absolue, pure, ne mène nulle part. Toute négation est, simultanément, une affirmation, une reconnaissance de la plénitude. 

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