La rose a trouvé son ange,
furieux des nuances lâchées,
verdure révélatrice des visages
encore porteurs des morts en renaissance.
Le métal de glace fait cracher
en litanies les longues nuits.
La tige pousse vers sa racine céleste,
en sorte de la fin rejoint le commencement.
La bordure sylvestre le déclare rondement :
nul ne voit sans en payer le prix,
l'un aveugle, l'autre écloppé.
Odin donna son œil.
Que devrai-je laisser pour y voir ?
Elancé de toute sa largeur,
elle égale en longueur cela
qui n'a point d'horizon.
Profondeur qui obfusque le plus pur
d'une rétine bien née,
je donnerai pour elle
l'unique nécessaire.
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