Les mystiques sont les plus proches de la plénitude. ils clament y baigner. Et pourtant, ils crient leur frustration. "Vive flamme d'amour", "douce blessure" et autres oxymores.
Sans plénitude, à quoi bon le désir ?
S'il n'y a que plénitude achevée, à quoi bon le désir ?
Un désir infini de l'infini,
infiniment renouvelé.
Une variante du paradoxe de Zénon ?
Écoutons Saint Syméon :
"Considère, je t'en prie, que celui qui est comblé n'a pas besoin de plus,
tandis que la fin de l'infini, nul coureur ne l'atteindra."
(Hymne 1)
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