Se laisser partir sur un expir.
Se laisser porter dans le silence qui suit.
Je suis ce silence, nu, flottant, vacant, indescriptible.
Quand l'attention est reprise par un détail,
je reviens me poser sur un expir,
propulsé dans l'espace, sans retour,
sans un regard en arrière.
Tout s'ouvre dans cette présence ouverte.
Comme si le bavardage,
chevauchant cette expiration,
s'exilait à jamais dans l'infini repos.
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