"A travers la lampe des yeux : pratique grossière.
A travers les cinq sens : pratique moyenne.
A travers les pores de la peau : pratique subtile."
Maître Présence céleste, Drenpa Namkha, tradition Boeunpo, Tibet
Voir la lumière qui voit briller à travers la vaste ouverture des "yeux".
Percevoir la présence qui jaillit à travers les cinq sens,
comme une lampe dans un vase.
Sentir la vibration qui ruisselle à travers la "peau",
qui exsude comme une vapeur, qui rayonne comme une lumière, etc.
Si je me sens incapable de "rester dans la présence" dans le quotidien,
alors je peux faire attention à des choses :
la vaste ouverture du champ visuel, sa transparence, porter l'attention vers ses "rebords";
les sensations dans le corps, une zone plus précise :
sommet de la tête, nuque, ventre, hara, main, front, plante des pieds...;
la peau, l'espace autour de la peau.
Par exemple, quand je suis assis, les mains posées à plat, étalées,
une partie de mon attention sur ce ressenti des mains étalées ;
ou, quand je suis debout, le ventre détendu, avec juste une légère tension
minimale, l'attention posée en partie sur cette masse;
ou bien, l'attention donnée à la fin de l'expir, souvent, pas forcément longtemps. Mais souvent.
Sans chercher midi à quatorze heure, le silence devient vivant.
Pratiquer ainsi dans le quotidien, sans honte, sans rancune, sans calcul ni gêne.
Merci pour ces enrichissements personnels que je mettrai en pratique et qui me donne le goût d'en apprendre davantage sur le livre "La Révélation de notre essence".
RépondreSupprimerComme beaucoup je suis née dans un environnement profondément athée ; une croyance parmi d'autres, versant abrupt de la laïcité ou prémices d'un questionnement en ouverture à ce qui nous entoure.
RépondreSupprimerLes villes sont chargées de symboles, les différentes cultures bouillonnent et s'entremêlent portées par le vivant.
En m'intéressant aux écrits des 'religions du livre' (monothéisme), une même question ressurgit immanquablement : quelle est la différence entre l'âme et l'esprit ?
La question est laissée en suspend.
Puis vient la réponse, de façon détournée, bribes de conversations rapportées par un ami qui rencontre un prof d'université dans un café :
'L' áme monte, l'esprit descend'.
L'effet produit à été comparable à un eurekâ ou un roulement de tambours
(je ne peux l'expliquer bien entendu).
Aujourd'hui, avec le recul, je peux en dire la chose suivante :
L'âme monte c'est l'élan d'amour ou LE désir d'union,
L'esprit descend c'est l'union divine :
Te désire ce que tu désires et c'est cette union que l'on nomme amour.
Tu es aimé d'un amour dont tu ignores tout, sans cette union, impossible d'en parler, en cette union, impossibilité.
Même si tout ceci n'est que du vent,
C'est toujours cette même brise
Qui te caresse doucement,
Qui t'enveloppe,
Affleure de peau,
Sensibilité,
Si tu sais te rendre...
Léger, léger...
Laisser ton âme monter,
Une extase, réjouissance,
Rencontre orgasmique, oui,
Jusqu'à l'évanouissement,
Libre de reprendre ses esprits
Ou de s'abandonner
Aux flots mouvants.
(Façon de parler).
quidam
Voilà. Tout simple. Façon de parler.
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