Au soir des arcs ignés
elle recueille les âme baignées.
Naissance, vie et mort assemblés,
une même clarté les inonde.
Les ombres différent,
mais la source est même,
qui nous aime
d'un amour différent.
Où mènent-elles,
ces marches des crépuscules ?
Qui git au fond des ténèbres ?
Qui est-elle, cette éblouissante lune ?
Qui peut sonder cette source ?
Les cycles passent
et tous trépassent.
D'où viennent-elles ces jeunes pousses ?
La souche en garde mémoire
au défaut de ses mousses.
A moins que nul ne le sache jamais,
avant comme après.
Il n'y aurait qu'un interlude familier
entre deux points simples et déliés.
La plume entre ses doigts de feu,
elle relève le visage au chant de la chouette.
La mort suspend ses ondes,
le nourrisson béat entend ;
mais quoi ?
Entre l'avant et l'après,
vit ce qui ne naîtra jamais
et ne souffrira nulle nuit.
Puissions-nous éteindre
nos cris en son chant.
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