Ne pas troubler l'eau de l'expérience nue :
"Que l'on trouble l'eau avec une canne d'or ou de bois, c'est toujours la troubler"
Madame Guyon
Longchenpa, maître dzogchen tibétain du XIVè, dit la même chose que cette française du XVIIè. Que l'on utilise des chaînes d'or (les pratiques) ou des chaînes de fer (ne pas pratiquer), ce sont toujours des chaînes !
Le mental-corps est comme un verre d'eau mélangé à du sable. Si je mets mes doigts pour calmer l'eau, elle deviendra encore plus trouble. Si je la laisse tranquille, elle retrouvera d'elle-même sa limpidité naturelle.
C'est comme vouloir nettoyer une vitre déjà propre : on va la salir à force de vouloir la rendre trop propre.
Si je suis au pôle Nord, le seul moyen de l'atteindre est de ne plus bouger.
Les pensées sont comme des mots tracés sur l'eau : elles se disparaissent d'elles-mêmes, sans effort.
Pas de chaînes, pas de canne, rien.
Dérégulation totale. Libre-échange. Tao. Laisser faire la nature.
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